En effet, tant au niveau écologique national, qu’au niveau international, il est démontré que les populations les plus riches sont les plus émettrices de gaz à effet de serre et de pollution (10% des personnes les plus riches produisent 50% des émissions). Et pourtant, elles sont les moins touchées par les effets négatifs et possèdent les moyens financiers pour s’en prémunir. A l’inverse, les populations les plus pauvres sont les moins émettrices et les plus vulnérables. Il y a même une forme de double peine à leur faire payer le prix du changement que représente la hausse de la fiscalité environnementale, quand bien même celle-ci est-elle indispensable. Par conséquent, sans remettre en cause la hausse de la fiscalité écologique, celle-ci devrait être largement compensée par des mesures sociales en faveur des plus modestes. Quant aux plus aisés, ils devraient supporter la plus grande partie du coût financier en proportion de leurs moyen et de leurs émissions.