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Panneaux solaires obligatoires en Californie

La Californie légifère pour que son énergie provienne de sources renouvelables et interdit toute maison sans panneaux solaires .Par Lactualité

Photo : Universal Images Group / Getty Images

À compter du 1er janvier 2020, il sera interdit de bâtir une maison sans panneaux solaires en Californie. Cette mesure, combinée à d’autres normes d’efficacité énergétique, devrait faire diminuer de 53 % la consommation d’électricité des nouvelles résidences.

Ce sont les consommateurs qui assumeront les coûts de construction supplémentaires, estimés à 10 000 dollars américains par la California Energy Commission. Cela représente 40 dollars de plus par mois sur un emprunt hypothécaire de 30 ans, mais la facture mensuelle d’électricité devrait diminuer de 80 dollars.

L’État, qui souhaite que toute l’électricité consommée sur son territoire provienne de sources renouvelables d’ici 2045, fera preuve de bon sens dans l’application de sa nouvelle loi : les résidences qui reçoivent peu d’ensoleillement en raison de leur emplacement seront exemptées de la loi maison sans panneaux solaires interdite .

Bien que consacrant des efforts importants à la maîtrise de leurs consommations, les villes et les métropoles françaises sont structurellement déficitaires en énergie et dépendantes des moyens de production centralisés (au premier des rangs desquels, le nucléaire). Pourtant en France comme en Allemagne, la multiplication des initiatives en faveur du développement de l’énergie photovoltaïque en milieu urbain témoigne du rôle de premier plan qu’entendent jouer les villes dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Parmi elles, Paris, Berlin, Bordeaux ou encore Francfort, ainsi que de nombreuses villes moyennes, se sont engagées dès 2015, lors de la COP 21, à atteindre 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2050.

Le développement des centrales photovoltaïques en milieu urbain – composé d’un centre et d’une couronne périphérique – s’accélère ainsi et ce, avant tout en valorisant les toitures des bâtiments.

Produire et consommer en local

On ne dévoilera pas un secret majeur en disant que produire et consommer en local est aujourd’hui une tendance forte de nos sociétés ; alimentation, produits ménagers, vêtements, de plus en plus de gammes de produits sont touchés par cette tendance. Sans entrer ici dans une tentative d’analyse de ce phénomène : rejet de la mondialisation, volonté de contrôler le contenu des produits, scandales sanitaires, etc., on ne peut que le constater et dire, qu’au-delà d’un cercle militant historique, c’est aujourd’hui une tendance économique majeure qui touche de très larges parties de la population et qui est devenu un enjeu majeur pour les grands producteurs et distributeurs de biens et services.

Produire et consommer son énergie

Cette tendance sociétale forte trouve sa déclinaison dans le domaine de l’énergie à travers le phénomène « d’autoproduction – autoconsommation » de l’énergie électrique. Celle-ci répond à l’appétence croissante des consommateurs pour produire ce qu’ils consomment.

L’autoconsommation est ainsi la possibilité pour un consommateur de produire lui-même tout ou une partie de sa consommation d’électricité. On distingue l’autoconsommation individuelle, dans laquelle un consommateur produit lui-même l’électricité qu’il consomme, et l’autoconsommation collective, dans laquelle plusieurs consommateurs s’associent et mettent en commun un moyen de production partagé.

En un an, entre fin 2017 et fin 2018 le nombre d’installations en autoconsommation en France a plus que doublé, passant de 14 000 à 34 000 unités. Il reste encore surtout des maison sans panneaux solaires… Cette proportion reste pour l’instant très faible, moins de 0,1 % des 37 millions de clients raccordés aux réseaux publics de distribution d’électricité mais une dynamique semble être en train de s’amorcer, près de la moitié des nouvelles demandes de raccordement de production photovoltaïque étant en autoconsommation.

Notons au passage que dans plusieurs pays voisins comparables, le phénomène est d’ores-et-déjà d’une ampleur considérable : l’Allemagne compte 1,5 millions de foyers autoconsommateurs, et l’Italie 300 000. Si l’on s’éloigne un peu, en Australie, 15% des foyers sont désormais équipés.

Il faut rappeler en premier lieu que l’autoconsommation répond à une demande sociétale avant d’être une expression de rationalité économique. De très nombreux particuliers, pourtant favorables aux énergies renouvelables, ont refusé d’envisager des installations solaires en revente totale à EDF pour diverses raisons. En revanche, de nombreux particuliers disent être intéressés par une installation « potagère » pour leur usage personnel, à l’image de la culture particulière de légumes dans les jardins ou sur les balcons d’immeubles. D’un point de vue acceptation sociale et appropriation par les usagers, la notion d’autoconsommation jouie d’un plus grand potentiel que la vente en totalité à EDF, qui est d’avantage assimilé à un placement financier.

maison sans panneaux solaires
Plus de maison sans panneaux solaires en californie

En outre, l’autoconsommation est un moyen efficace de redonner du sens et de la tangibilité à l’énergie, souvent perçue comme une notion très abstraite et décorrélée du quotidien. En effet, tout autoconsommateur cherche nécessairement à optimiser la consommation de sa propre énergie, des changements vertueux de comportement s’opèrent alors : report de consommations en journée lorsque le soleil est au zénith (chauffe-eau se chargeant en journée, machines à laver, etc.), maîtrise de ses consommations, achat d’équipements plus efficaces, sensibilisation des plus jeunes (affichage de la production et de la consommation instantanée, suivi des consommations, etc.), déploiement de systèmes de pilotage intelligent, etc.

Dissipons ici tout de suite un malentendu : il ne s’agit pas de se couper intégralement du réseau (sauf dans de très rares cas isolés à l’image des refuges de montagnes). Il s’agit de produire tout ou partie de son électricité, de stocker ou réinjecter l’excèdent non consommé sur le réseau public d’électricité, et à l’inverse d’utiliser l’électricité du réseau lorsque l’installation individuelle ou collective ne produit pas ou peu du fait de la variabilités de l’ensoleillement.